C’est l’abbaye de La Garde-Dieu en Montalbanais fondé par les Bonshommes d’Obazine qui serait venue fonder le prieuré (ou l’abbaye) à Saint-Martin vers 1150-1180.

Ainsi à Saint-Martin, le Prieur était l’abbé de La Garde-Dieu qui n’était pas sur place, tandis que le vicaire (ou curé local) avait charge d’âmes et le devoir de résidence. Ils se partageaient les revenus du domaine constitués essentiellement des dons des seigneurs.

Après avoir eu les Gourdon comme seigneur, Saint-Martin eu jusqu’à la révolution l’abbé de La Garde-Dieu comme seigneur (et prieur).

L’établissement des moines (grange, prieuré ou monastère) ne se trouvait pas à l’église actuelle mais plus en amont dans la vallée.

Le Moulin de Vialard a totalement disparu, toutefois on trouve, dans le pré d’à côté, un tas de pierres et de divers matériaux qui semblent provenir de la démolition d’un bâtiment.

La tradition orale veut que ce pré soit appelé « prat de labadia » (pré de l’abbaye).

Es-ce à cet endroit que se trouvait l’abbaye ou simplement le moulin de l’abbaye.

Le fait que ces matériaux de démolition aient été conservés là, au cours des siècles, permet de penser que l’on a conservé les traces d’un passé qu’on a voulu respecter.

L’établissement des hommes se serait donc trouvé là au lieu-dit moulin de Vialard, c’est d’ailleurs ce qu’affirment des historiens dont le chanoine Albe.

Des fouilles très importantes ont été faîtes en 1776 par l’abbé Malatic on peut penser que c’est à cette occasion que le tas de matériaux a été réalisé et que par voie de conséquence les ruines du prieuré de Saint-Martin ont disparu.