Né à Savaria en Pannonie (Hongrie d’aujourd’hui) en 316, décédé le 8 novembre 397 (à 81 ans) à Caude-Saint-Martin. Il est fêté le 11 novembre, c’est souvent le temps de « l’été de la Saint-Martin ». Dernière petite période de beau temps avant l’hiver à laquelle il a donné son nom.

Il est le Saint patron des maréchaux-ferrants, des policiers, des soldats et des gardes….

D’un coup d’épée, il partagea son manteau (ou chape de Martin) pour en donner la moitié à un déshérité, transi de froid.

Cela explique le terme désarnat. « Los arnas » en occitan signifie « Les habits ».

Le désarnat est celui qui quitta son habit pour le partager.

Suite à son père légionnaire Romain, il fît une carrière dans l’armée, mais pénétré des idées de la nouvelle religion chrétienne, il distribua son argent généreusement et refusa de se battre.

Sa cape qui fut exposée dans un petit bâtiment fut à l’origine du mot « chapelle » pour désigner un petit édifice religieux.

Après 25 ans d’armée, il devient Hermite et accomplit des miracles.

En 371, les habitants de Tours l’obligèrent à devenir leur évêque.

Il resta rustique et modeste, Il créa des hermitages et des monastères où étaient formés des clercs et où la vie était austère.

Il savait parler aux humbles et aux paysans. Il évangélisa les campagnes.

Sa renommée était considérable, aujourd’hui 246 communes portent le nom de Martin et 3700 églises sont placées sous son vocable.