Les principaux bâtiments - La Charte

Le ChateauDOLMEN
Dans son « Inventaire des mégalithes de la France-5-Lot », Mr Jean Clottes signale un dolmen à vestibule au lieu-dit « Le Touron ». Ce dolmen prouve de façon certaine que le sol de Lavercantiére était occupé, il y a environ 4000 ans par des hommes vivants en société organisée.

 

 

Le Chateau LE CHATEAU
Dans son état actuel, le Chateau de Lavercantiére est une demeure bourgeoise qui a grande allure, bâti en moellons bien taillé et bien réguliers.
Château classique malheureusement inachevé, il appartenait à la famille des Lagrange-Gourdon.
Les façades, les toits ainsi que la salle dîte « des Gardes » et l’escalier principal sont inscrites parmi les monuments historiques.

 

Eglise Saint-Quirin L’EGLISE SAINT-QUIRIN
Abside semi-circulaire qui se voudrait romane mais qui est une reconstruction tardive
Nef dont les murs latéraux, percés d’un bon portail nord et logeant les enfeus dont les inscriptions ont été étudiés par Mr Aussel, remontent au moins au XIIIe siècle.
Clocher sur façade moderne (1755)
Sur la façade Sud : 3 enfeux mis à jour récemment par la chute du crépi.

 

Enfeu Enfeu Enfeu

 

Eglise Saint Martin L’EGLISE DE SAINT-MARTIN
Entourée de verdure, l’église de Saint-Martin le Désarnat est blottie dans une vallée riante et isolée.
La paroisse de Saint-Martin paraît plus récente que celle de Lavercantiére. Son patron est en effet l’abbé de la Garde-Dieu, abbaye fondée par les Bonshommes d’Obazine en 1131 dans le Montalbanais. De là, ils seraient venus fonder le prieuré de Marcilhac et bâtir probablement l’église actuelle de Saint-Martin vers 1150-1180.

LA CHARTE DES PRIVILEGES
Octroyée par Alphonse de Poitiers, frère du roi Saint Louis, devenu comte de Toulouse par son mariage avec Jeanne, fille de Raymond VII, elle contient les droits, les franchises, les usages des habitants de Lavercantière. Ce mini-code, intéressant par ce qu’il montre des mœurs et des relations sociales à cette époque, a été rédigée entre 1249 et 1271, puis confirmé en 1368 par Aymeric de Gourdon. Elle vient s’ajouter à la presque trentaine de chartes quercynoises publiées à ce jour. Elle donne surtout une relative aisance à Lavercantière dans une France féodale ou le servage existe encore.